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Vendredi soir, après avoir récupéré tout le matériel nécessaire (pelle, sonde, ARVA et piolet), nous voilà partis pour le
"Balaï". Les conditions sont plutôt bonnes (beau temps et risque faible d'avalanche).
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| On était chargé comme des mules... |
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| ...mais le paysage nous a fait oublier les douleurs |
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On arrive à la nuit au refuge en pensant être les seul mais 2 Espagnols étaient déjà là et prêts à dormir (à 20h30!!!). Frustré de ne pas pouvoir faire de bruit, on s'est couché assez tôt.
Le lendemain, 6h, début de la marche vers le couloir.
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| Départ très tôt... |
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Hum... Est-ce que ce pont de neige au dessus du
torrent va tenir?? |
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En partant, seul Guigui avait des raquettes et s'est demandé s'il les prenait... je (Hadelin) lui ai dit "mais non c'est pas le peine, ça passe sans!". Je pense qu'il m'a maudit pendant toute l'ascension, on en a tellement bavé pour faire la trace dans cette neige molle (on s'enfonçait jusqu'à mi-cuisse). Heureusement que 2 Espagnols étaient partis avant nous et ont fait la trace jusqu'à mi-chemin sur le glacier de Las Néous.
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| L'objectif est en vue mais encore tellement loin! |
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| On arrive au début du couloir non sans peine.. la neige parfois jusqu'à mi-cuisse nous ralentit considérablement |
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| Ça commence à être plutôt raide! |
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Une fois arrivé au pied du couloir, on s'équipe et on sort tout le matoz. Une petite vérification de la longueur de la corde s'impose, elle me parait bien légère pour une 40m. C'est parti : 1,2,...19,20m!!! glup... "Euh, les gars.. petit imprévu... la corde est un peu courte mais on va tenter quand même!". C'est notre premier couloir et le départ est impressionnant quand on a qu'un seul piolet...
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Les premiers pas dans le couloir sont vraiment difficiles
avec un seul piolet |
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| On a une vue tellement belle notamment sur l'Ossau |
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| Nous voilà au sommet tellement fiers d'y être arrivés! |
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C'est parti, on redescend en profitant un encore
quelques instants du paysage. |
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Il faut quand même faire attention à pas se vautrer...
il ne vaut mieux pas tomber dans cette pente à 45°, on finirait 200 m plus bas dans un sale état. |
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| Une fois sortis du couloir, on peut se reposer un peu en glissant sur les fesses. |
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